Dear Mr Schneider and Mr Buendia,
As a Member of the European Parliament committed to the respect of Human Rights, we are writing to you to express our serious concern about the Santa Rita Hydroelectric Plant in the Dolores River in Guatemala, which was registered under the Clean Development Mechanism (CDM) in June 2014 (project number 9713).
In a meeting in March 2015 with a representative of the local indigenous communities we learnt that many of the communities that will be impacted by the project were never consulted in accordance with the CDM local stakeholder consultation requirements. As a result, the project has been, and still is, in the center of a violent conflict between the communities and the power company implementing this project.
During the Geneva session of climate negotiations held in February 2015, 18 countries made a joint pledge to extend the integration of human rights in the climate change regime by including human rights expertise in their climate delegations. This initiative offers an opportunity to support the inclusion of references to human rights in the Paris 2015 climate agreement.
Le 9 février 2015, l’Autorité nationale de l’environnement (ANAM) a suspendu la construction du projet de barrage hydroélectrique de Barro Blanco pour une durée provisoire. Les communautés ont accepté la proposition du Gouvernement à ouvrir un dialogue tripartie (Gouvernement, entreprise et communautés affectées), et ont alors constitué les commissions qui allaient les représenter. Depuis lors, 5 réunions ont eu lieu lors desquelles ont été abordés les thèmes culturels et religieux, ainsi que l’état de conservation actuel des pétroglyphes (menacés par l’inondation qu’entraînera le barrage) et des autres découvertes archéologiques mises au jour dans la zone du barrage.
Des activistes venant d’Afrique, d’Asie et d’Amérique centrale ont rencontré les institutions financières et les décisionnaires impliqués dans le financement de projets de développement afin de partager leurs expériences avec les mécanismes existants d’atténuation des changements climatiques, tel le Mécanisme de développement propre (MDP), et de souligner les graves impacts de ces mécanismes de l’ONU sur les droits de l’homme fondamentaux. La responsabilité en matière de financement pour la lutte contre le changement climatique fut donc abordée sous une perspective européenne.
Le projet NAMA en Géorgie est un bon exemple de renforcement de la participation de la société civile et d’adoption d’une « approche genre » visant à relever les défis de la pauvreté énergétique en milieu rural, l’exploitation forestière non durable et les émissions de CO2.
Il s’agit de l’histoire vraie pourtant bien difficile à croire d’une « inspection » menée par le Bureau de l’inspecteur général (BIG) de la Banque d’exportation et d’importation des États-Unis portant sur le projet MDP de la centrale au charbon démesurée de Sasan en Inde.
Lors de la COP 16 qui s’est déroulée à Cancún en 2010, l’accent a été mis sur le fait que « les Parties devraient respecter pleinement les droits de l’homme dans toutes leurs mesures relatives au changement climatique ». Cependant, aucune directive supplémentaire n’a été émise depuis lors.
Lors de la 9e réunion du Conseil du Fonds vert pour le climat (GCF) en Corée du Sud, le Conseil est passé à l’étape finale en ouvrant la voie au Fonds vert. Les sept premières entités d’exécution furent accréditées – un processus assimilé à une course politique pour l’approbation des premières propositions de financement pour octobre, et marqué par les critiques de la société civile concernant son manque de transparence.
Le barrage hydroélectrique de Santa Rita constitue une infraction aux droits élémentaires des peuples indigènes. Ce projet, soutenu par l’État du Guatemala et les fonds octroyés par les principales banques de Suisse, d’Allemagne, d’Espagne, des Pays-Bas et par la Banque mondiale, a pour objectif le développement général des communautés Q’eqchi de la rivière Dolores. Il a entraîné les conséquences craintes dès le début : décès, peur, déplacement des populations, expulsions et répression des communautés locales.
Au cours de la session de négociation sur le climat qui s’est déroulée à Genève en février 2015, 18 pays ont pris l’engagement conjoint d’étendre l’intégration des droits de l’homme au régime des changements climatiques en apportant à leurs délégations une expertise en la matière. Cette initiative offre l’occasion de soutenir l’inclusion des références aux droits de l’homme dans l’Accord de Paris sur le climat de 2015.