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[1] Here we use the term “insurance” for simplicity. Note that in some cases, projects can subscribe to an actual insurance instead of participating in a buffer pool system. With an insurance, the developer (or another entity, whoever is responsible for guaranteeing permanence), does not set credits aside but will pay an insurer a fee, and the insurer will be charged with purchasing valid carbon credits to compensate for any reversal if a reversal occurs.
[2] A programme is an organisation which determines specific rules for how projects should be implemented, how emissions reductions should be measured, and how carbon credits should be issued. Here we consider that there are 4 main programmes on the voluntary market: Verra, Gold Standard, Climate Action reserve, and the American Carbon Registry. A vast majority of carbon credits on the voluntary markets are issued by the first two programmes.
Les entreprises adoptent de plus en plus des objectifs de “neutralité climatique », ce qui implique souvent de recourir au stockage de carbone par les forêts pour compenser leur pollution. Un projet de compensation de ce type vient encore d’être ravagé par les flammes en Californie. Inévitablement, des questions restées sans réponse au sujet de ces compensations reposant sur les forêts et les sols refont surface.
Il s’agit d’un simple slogan de campagne marketing : “Profitez de notre produit, son empreinte carbone est nulle”. Si le slogan est simple, la réalité qu’il cache est beaucoup plus complexe – et dangereuse.
Les compensations carbone reposant sur le stockage de CO2 dans les sols, comme celles provenant de la reforestation ou des projets de protection des forêts, posent problème et ce, pour plusieurs raisons. Il est difficile d’une part, d’identifier « ce qui se serait passé si le projet n’avait pas eu lieu » (comment fixer un point de départ de référence) et d’autre part, de garantir une réelle réduction d’émissions et non un simple déplacement d’émissions vers un autre lieu (et donc d’éviter les fuites de carbone).
Dans cet article, vu le contexte des feux de forêt en Californie, nous allons nous concentrer sur un troisième aspect : le risque que les émissions absorbées et stockées par un arbre puissent être relâchées après un très court laps de temps (autrement dit, le risque d’annulation de crédits carbone ou de non-permanence).
Un arbre stocke du carbone qui lui permet de pousser. A sa mort, le carbone est relâché dans l’atmosphère. Afin qu’une activité polluante (exercée par une entreprise, un pays ou un individu) devienne neutre en carbone, l’arbre devrait, en théorie, stocker le carbone pour au moins aussi longtemps que les gaz à effet de serre restent dans l’atmosphère. Ce processus peut prendre plusieurs millénaires mais, pour faire simple, on s’accorde généralement sur le principe suivant : le carbone demeure dans l’atmosphère pendant 100 ans.
Les “réservoirs–tampon de carbone” assurent-ils des retombées positives pour le climat ?
Le système le plus courant visant à garantir la valeur (climatique) des compensations forestières est l’utilisation d’une sorte d’assurance nommée “réservoir-tampon”. Des crédits générés par un projet forestier sont alors mis de côté dans ce réservoir (ces crédits ne peuvent être vendus). Si les arbres visés par le projet viennent à mourir, les crédits seront récupérés dans le réservoir et ensuite annulés. Ce qui signifie que personne ne pourra plus jamais utiliser ces crédits pour compenser d’autres émissions puisque ces crédits auront déjà été utilisés pour compenser la libération de carbone faisant suite à la mort des arbres. L’objectif est de créer une sorte d’assurance mutuelle puisque les crédits de tous les projets seront regroupés[1].
Les tampons permettent-ils de garantir la permanence ? La réponse est simple : personne ne le sait. Les partisans de cette stratégie, mise en œuvre par tous les grands programmes volontaires, indiquent qu’il y a toujours eu suffisamment de crédits de réserve pour contrebalancer les quelques annulations qui ont eu lieu jusqu’à présent. C’est sans doute vrai, mais le fait que les réservoirs-tampons aient fonctionné jusqu’à présent ne nous indique pas comment ils fonctionneront à long terme. Le plus ancien projet forestier du plus grand programme sur le marché volontaire [2], Verra, a été enregistré en 2009, il y a seulement 11 ans. Par conséquent, aucun tampon n’existe encore depuis assez longtemps pour avoir dû faire face à un grand nombre de risques – et le réchauffement climatique augmentera ces risques.
Prétendre aujourd’hui que les tampons sont efficaces revient à acheter une assurance-incendie pour votre maison et à affirmer, 10 ans plus tard, que votre assurance fonctionne bien, puisque votre maison est toujours debout.
Il convient donc d’aborder deux dimensions spécifiques à ces réservoirs-tampons : la quantité de crédits mis en réserve et la durée de validité de ces « contrats d’assurance ».
Concernant le premier point, la quantité de crédits mis en réserve dépend de plusieurs facteurs tels que le type de projet. Nous tournons généralement autour des 20%. Concernant le second point, les crédits sont généralement stockés pendant 10 à 40 ans, quoiqu’un des programmes vise à maintenir ce système pendant 100 ans.
Plusieurs questions découlent de ces dispositions.
- Y a-t-il suffisamment de crédits mis en réserve?
Jusqu’à présent, les réservoirs-tampons ont pu aisément compenser les annulations. Toutefois, comme le prouve la récente analyse de la situation des feux de forêt en Californie, on ignore comment ces tampons fonctionneront à long terme, notamment dans le contexte actuel d’accélération des changements climatiques. Puisqu’il est impossible d’assurer un risque indéfiniment, la question est de savoir si l’assurance fonctionnera assez longtemps.
- Le système de réservoir-tampon garantit-il la permanence pour une période assez longue ?
Dans la plupart des cas, non. Il est insuffisant d’établir un système d’assurance qui dure 10 à 40 ans, alors qu’il s’agit de compenser des émissions qui resteront dans l’atmosphère au moins 100 ans. Cependant, allonger simplement la durée de validité du contrat d’assurance ne résout pas le problème, parce qu’à un moment donné, l’incertitude commence à s’installer. Par exemple, le programme visant à garantir la permanence pendant une période de 100 ans – le Climate Action Reserve – a besoin de développeurs de projets qui doivent suivre les éventuelles annulations provenant de leurs projets pour les 100 ans suivant l’attribution des crédits. Le développeur de projet ne signe donc pas simplement un contrat en son nom, mais au nom des 2 ou 3 générations de travailleurs/propriétaires fonciers qui le suivront. Malgré quelques tentatives pour prendre en compte ce risque intergénérationnel, la crédibilité d’un tel contrat est pour le moins discutable.
- Que se passe-t-il lorsque le contrat d’assurance (du réservoir-tampon) touche à sa fin ?
Lorsque la période de surveillance est terminée, le contrat d’assurance prend fin. Les programmes annulent généralement les crédits qui avaient été mis en réserve. Cela suppose, au mieux, qu’il n’y aura pas d’annulation de crédits qui dépasserait le nombre de crédits initialement mis en réserve. Par exemple, si le projet avait mis en réserve 20% de ses crédits, l’hypothèse implicite est qu’il ne se produira jamais d’annulation de crédits dépassant 20 % du total des crédits émis. Vu le contexte actuel de l’accélération des changements climatiques, cette hypothèse est discutable
C’est toujours mieux que rien, non ?
En fait, peut-être pas. Il faut dégager des fonds pour protéger les forêts et cela devrait constituer une politique climatique prioritaire. Il est clair également qu’il est mieux de financer des réductions aujourd’hui que de réduire des émissions dans le futur. Mais nous ne pouvons pas nous permettre d’investir dans des “réductions bon marché” au détriment du développement de technologies à long terme et de l’adoption de modes de vie plus durables.
Il faut savoir que quand une entreprise finance un projet de compensation carbone forestier, elle ne finance pas une réduction/une élimination de ses émissions. Elle finance en fait un report de ses émissions, ou autrement dit un stockage temporaire de carbone. Prétendre atteindre la neutralité climatique est donc un leurre. Les crédits devraient, tout au plus, avoir une durée de validité limitée et expirer après un certain nombre d’années, comme c’était le cas, par exemple, avec le Mécanisme pour un développement propre (MDP) des Nations Unies.
Les partisans des compensations les présentent comme un moyen, pour des entreprises ambitieuses qui font déjà tout ce qu’elles peuvent pour réduire leurs émissions, d’aller encore plus loin. Mais en réalité, nous ne savons pas si c’est bien le cas aujourd’hui, ni même si ces compensations ne sont pas plutôt utilisées pour justifier l’inaction.
La présentation de rapports détaillés sur les émissions absolues et, séparément, sur les contributions financières aux projets forestiers, constituerait un moyen beaucoup plus transparent de prouver que les mesures sont bien prises en faveur du climat. De cette façon, nous pourrions oublier cet obscur concept de « neutralité climatique » pour les entreprises et nous serions en mesure de faire une réelle distinction entre celles qui réduisent effectivement leurs émissions – et qui, par ailleurs, fournissent éventuellement des fonds pour protéger et restaurer les forêts – et celles qui se cachent derrière des compensations.
Il est vrai que certaines entreprises investissent dans des projets forestiers par conviction plutôt que pour des raisons d’image ; dans ce cas, elles ne devraient pas se soucier de ne plus pouvoir prétendre être « neutres en carbone ». A l’inverse, elles devraient plutôt adopter un système plus transparent qui rende leurs engagements pour le climat plus crédibles et qui continue à réduire la pollution due à l’utilisation des combustibles fossiles, séparément de la protection des arbres.
Gilles Dufrasne
[1] Nous employons ici le terme “assurance” pour plus de simplicité. Notez que, dans certains cas, les projets peuvent souscrire à une véritable assurance au lieu de participer au système de « réservoir-tampon ». Lorsqu’il a souscrit à une assurance, le développeur (ou toute autre entité, peu importe qui est en charge de garantir la permanence) ne met aucun crédit en réserve, mais paie une redevance à un assureur qui sera alors tenu d’acheter des crédits carbone valides pour compenser toute annulation, si annulation il devait y avoir.
[2] Un programme est une organisation qui établit des règles spécifiques régissant la façon dont les projets doivent être mis en œuvre, la méthode avec laquelle les réductions d’émissions doivent être mesurées, et la façon dont les crédits carbone seront émis. Nous considérons ici qu’il existe 4 grands programmes sur le marché volontaire : Verra, Gold Standard, Climate Action reserve, et le American Carbon Registry. La grande majorité des crédits carbone sur le marché volontaire est émise par les deux premiers programmes.
Cada vez más, las empresas se están fijando objetivos de «neutralidad climática», que a menudo dependen de los bosques para compensar la contaminación. Una vez más, uno de esos proyectos forestales fue devorado por las llamas en California y, como consecuencia, vuelven a surgir las preguntas sin resolver sobre los bosques y terrenos destinados a la compensación de emisiones.
Para las campañas de marketing que promueven proyectos ecológicos se trata de un eslogan sencillo: «Disfrute de nuestro producto: es climáticamente neutro». Si bien el eslogan es simple, la realidad que hay detrás es mucho más compleja… y peligrosa.
Las compensaciones de emisiones sobre el terreno, como las de reforestación o proyectos de protección forestal, son problemáticas por varias razones, como la dificultad de determinar «qué habría sucedido sin el proyecto» (es decir, establecer una base de referencia) y de garantizar que las emisiones se reduzcan, en vez de simplemente trasladarlas a otro lugar (es decir, evitar “fugas de emisiones”).
Dados los recientes incendios forestales en California, en este artículo nos centraremos en un tercer aspecto de especial actualidad, : el riesgo de que las emisiones absorbidas y almacenadas por un árbol sean liberadas a la atmósfera al cabo de muy poco tiempo (el riesgo de «reversión» o «no permanencia»).
Los árboles almacenan dióxido de carbono (CO2) y lo utilizan para su crecimiento. Cuando un árbol muere, el CO2o vuelve a la atmósfera. Para que una actividad contaminante (de una empresa, un país o una persona) sea «climáticamente neutra», en teoría el árbol debería almacenar el CO2 al menos durante el mismo tiempo que permanecen en la atmósfera los gases de efecto invernadero emitidos. Eso puede suponer miles de años, pero para simplificar con frecuencia se determina que el dióxido de carbono permanece en la atmósfera durante cien años.
¿Pueden los «fondos de reserva» garantizar beneficios climáticos?
El sistema más común para intentar garantizar el valor (climático) de los proyectos forestales de compensación es el uso de un tipo de seguro llamado «fondo de reserva» (en inglés, buffer pool). Consiste en reservar algunos de los créditos creados por un proyecto forestal y prohibir su venta. Si mueren árboles del proyecto en cuestión, los créditos correspondientes del fondo de reserva se cancelan. De ese modo, nadie podrá nunca utilizarlos para compensar sus emisiones, porque los créditos ya se han usado para compensar la liberación del CO2 que almacenaban los árboles. El objetivo es crear una especie de seguro mutuo al agrupar los créditos de todos los proyectos[1].
Entonces, ¿funcionan los fondos de reserva para garantizar la permanencia del CO2 almacenado? La respuesta sencilla es que nadie lo sabe. Quienes defienden esta estrategia, aplicada por todos los grandes programas voluntarios, señalan que siempre ha habido suficientes créditos de este tipo para equilibrar los pocos sucesos de reversión que han ocurrido hasta ahora. Si bien esto es cierto, el hecho de que los fondos de reserva hayan funcionado hasta ahora no es indicativo de su funcionamiento a largo plazo. Verra, el proyecto forestal más antiguo del programa más grande del mercado voluntario[2], se registró en 2009, hace solo once años. Por lo tanto, aún no hay ningún fondo de reserva que lleve en funcionamiento el tiempo suficiente para haberse expuesto a riesgos considerables, y el calentamiento del clima incrementará esos riesgos.
Afirmar ahora que los fondos de reserva son efectivos equivale a contratar un seguro de incendios para nuestra casa y al cabo de diez años declarar que el seguro funciona porque la casa está intacta.
Esto plantea preguntas sobre dos aspectos concretos de los fondos de reserva: primero, cuántos créditos se apartan y, segundo, cuál es la duración de la «póliza de seguros».
En cuanto a la primera pregunta, la cantidad de créditos reservados varía de acuerdo a distintos factores, como el tipo de proyecto, que a menudo está en torno al 20%. Respecto a la segunda pregunta, los créditos frecuentemente se guardan entre diez y cuarenta años, y un programa tiene el objetivo de garantizar el seguro durante cien años.
Estas condiciones plantean varios interrogantes.
- ¿Se reserva una cantidad suficiente de créditos?
Hasta ahora, los fondos de reserva han sido efectivos para compensar fácilmente las reversiones. No obstante, como se indica en un reciente análisis de los incendios forestales en California, no está claro si estos fondos funcionarían a largo plazo, en particular a medida que se intensifican los efectos del cambio climático. Dado que no se pueden asegurar los riesgos de forma indefinida, la pregunta es si el sistema funcionará durante suficiente tiempo.
- ¿El régimen de fondos de reserva garantiza la permanencia durante el tiempo suficiente?
En la mayoría de los casos no lo hace. No es suficiente establecer un régimen de seguro para un período de entre diez y cuarenta años a fin de compensar las emisiones que permanecerán en la atmósfera durante al menos cien años. Sin embargo, la simple ampliación del período de seguro no resuelve el problema porque en algún momento empezará a haber incertidumbre. Por ejemplo, el único programa que tiene el objetivo de garantizar la permanencia durante más de cien años (el programa Climate Action Reserve) exige a los promotores de proyectos hacer un seguimiento de las posibles reversiones de sus proyectos durante cien años después de la emisión de un crédito determinado. Esto significa que el promotor del proyecto no solo está suscribiendo un contrato en su propio nombre, sino también en el de, al menos, dos o tres generaciones más de trabajadores o propietarios. Se han realizado algunos intentos para tener en cuenta este riesgo intergeneracional, pero aun así la credibilidad de ese tipo de contrato es, cuando menos, cuestionable.
- ¿Qué sucede cuando finaliza el período de seguro (del fondo de reserva)?
Una vez que acaba el período de seguimiento, el seguro cesa. Por lo general, los programas cancelan los créditos que se habían reservado. Esto supone, en el mejor de los casos, que no se producirá una reversión superior al número de créditos que se habían reservado inicialmente. Por ejemplo, si el proyecto había reservado el 20 % de sus créditos, la hipótesis implícita es que no se producirá una reversión superior al 20 % de los créditos totales emitidos. Esta hipótesis es cuestionable en vista de las repercusiones cada vez mayores del cambio climático.
Aun así, es mejor que nada, ¿o no?
En realidad, quizás no lo sea. La protección de los bosques requiere recursos financieros y debería ser una prioridad dentro de la agenda de políticas medioambientales. También es evidente que financiar la reducción de emisiones ahora es mejor que reducirlas en el futuro. El problema es que no podemos permitirnos invertir en «reducciones baratas» en vez de desarrollar tecnologías de largo plazo y adoptar un estilo de vida más sostenible.
De hecho, cuando una empresa financia un proyecto forestal de compensación, no está financiando la reducción o la eliminación de emisiones; está financiando un aplazamiento de las emisiones, el almacenamiento temporal del CO2 emitido. Por ese motivo, alegar «neutralidad» no es algo rigurosamente cierto. Los créditos deberían, como mucho, ser temporales y caducar al cabo de determinado número de años, como era el caso en virtud del Mecanismo de Desarrollo Limpio (MDL) de la ONU, por ejemplo.
Quienes defienden las compensaciones las presentan como una forma de que aquellas empresas ambiciosas que ya están haciendo todo lo que pueden para reducir sus emisiones sumen unos puntos más. Sin embargo, la realidad es que simplemente no sabemos si este es el caso hoy en día o si las compensaciones se están utilizando como excusa para la inacción.
Una manera mucho transparente de demostrar la aplicación de medidas en defensa del clima sería elaborar informes detallados de las emisiones absolutas y, por otro lado, realizar contribuciones económicas para proyectos forestales. De este modo podríamos evitar que las empresas utilicen el turbio concepto de «neutralidad climática» y lograríamos distinguir entre quienes reducen sus emisiones –y quizás también que aporten ayudas financieras para proteger y recuperar los bosques– y quienes se esconden detrás de los regímenes de compensación.
Si es cierto que las empresas están invirtiendo en proyectos forestales por su compromiso con la defensa del clima y no solo para mejorar su imagen pública, entonces no debería importarles no poder seguir afirmando su «neutralidad climática»». Por el contrario, adoptarían de buen grado un sistema más transparente que aporte mayor credibilidad a lo que dicen hacer en favor del clima y que distinga entre las reducciones de la contaminación causada por combustibles fósiles y la protección de los árboles.
Gilles Dufrasne
[1] Empleamos el término «seguro» para simplificar. En algunos casos, los proyectos pueden contratar un seguro real en vez de participar en un régimen de fondos de reserva. Con un seguro, el promotor (u otra entidad, quien sea responsable de garantizar la permanencia) no reserva créditos sino que paga una cuota al asegurador y se cobrará a este la adquisición de créditos de carbono vigentes para compensar las posibles reversiones, si se producen.
[2] Un programa es una organización que establece normas específicas sobre el modo de ejecución de los proyectos, la medición de las reducciones de emisiones y la emisión de los créditos de carbono. Consideramos que hay cuatro programas principales en el mercado voluntario: Verra, Gold Standard, Climate Action Reserve y American Carbon Registry. Los dos primeros programas emiten una gran mayoría de los créditos de carbono del mercado voluntario.