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The Santa Rita hydro dam is a violation of the basic rights of native people. This project, supported by the State of Guatemala and the funds granted by the major banks of Switzerland, Germany, Spain, Netherlands and by the World Bank for the general development of the Q’ eqchi communities of the Dolores River, generated the consequences feared from the beginning: death, fear, populations displacement, expulsions and repression of the local communities. In 2009, the Q’ eqchi communities of the Dolores River region were informed about the future construction of a hydro dam in the vicinity. Enforcing their rights, they sent official statements, reports and requests to the Guatemala governmental authorities (Mayor, Governor and other officials) in order to obtain further information in vain, thus going on with rights violation.

The region of the Dolores River extends on the municipality of Cobán, in Alta Verapaz, whose inhabitants are mainly Q’ eqchi people. The communities present the problems affecting the majority of the indigenous population in Guatemala: poverty, malnutrition, lack of healthcare, teaching and stable work. The communities have heard about the construction project of a hydro dam on the Dolores River, Xalaja estate, since 2009. They immediately asked for more information to the local authorities, but no answer ever came. In 2010, the communities decided with the departmental authorities to refuse this construction project. But this agreement was not respected. On the contrary, the State and the company reacted with violence and terror after the death of young David and Ageo, until repression bursts on 14-17th of August 2014.

The news of the construction and the violation of the human rights divided the communities. Acts of persecution, deaths, violence, threats and other forms of social domination in which not only company blue-collar workers and national police officers, but also local owners, took part in brought death and desolation on the region.  The 2014 August repression resulted in terror, forced displacements of populations and a humanitarian crisis in the region. Pregnant women, now considered as criminals, had to imagine survival strategies in order to give birth under more or less decent conditions, since they were denied access to the Cobán hospital unless proving where they came from.

Santa Rita
“What should we do for the police to stop tracking us?” said a 70-years old native. “How dare they banish us from our lands that belong to us?” said another. “The communities do not want any hydro dam or development model, because these only brought them fear, pain and tears. They never improved their lives, quite the contrary.” 

Today, the communities ask the financing agents to stop supporting company owners since they are convinced this money won’t be used in their best interest. On the contrary, it will serve to destroy them. The local representatives are questioning themselves: “Where do the resources used by the dam-partisan community members to buy the weapons used to intimidate dam opponents come from?”

Communities complained through the People’s Council of Tezulutlán to the financing agents such as the World Bank, the FMO and the DEG, and were recently visited by the CAO to who they expressed their incapacity to open dialogue with a company that oppresses them. One of their requests was to meet the President who, as Head of the State, has accountability to provide explanations for the repression he is inflicting to these communities.

As previously stated, the resistance of the communities towards such extractive model of development goes well beyond simple rejection of the model itself: it is first and foremost a matter of dignity. The lands and the territory are the dignity of native-people, and using these without consultation with natives is a violation of their identity.

By Kajkoj Máximo Abrahan Ba Tiul, Delegate for Political Relationships
People’s Council of Tezulutlán “Manuel Tot” (CPT)
CPT Manuel Tot

The People’s Council of Tezulutlán (CPT) is an organization gathering the Mayan people of Q’ eqchi’, Poqomchi and Achi from the departments of Alta Verapaz and Baja Verapaz. The CPT enjoys a large participation from the Community, since its organisational political development for the defence of the territory is nourished by experiment and contributions of people from various backgrounds. Indigenous and rural social organizations, academicians, Mayan cosmogony and historical communities take part in the process claiming for the recognition and the respect of their lands and their territory, as well as of economic, political and cultural rights essentials to their development.

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Maximo1

Le barrage hydroélectrique de Santa Rita constitue une infraction aux droits élémentaires des peuples indigènes. Ce projet, soutenu par l’État du Guatemala et les fonds octroyés par les principales banques de Suisse, d’Allemagne, d’Espagne, des Pays-Bas et par la Banque mondiale, a pour objectif le développement général des communautés Q’eqchi de la rivière Dolores. Il a entraîné les conséquences craintes dès le début : décès, peur, déplacement des populations, expulsions et répression des communautés locales. En 2009, les communautés Q’eqchi de la région de la rivière Dolores ont été informées de la future installation d’un barrage hydroélectrique à proximité. Pour faire valoir leurs droits, elles ont envoyé des communiqués, rapports et requêtes aux autorités gouvernementales guatémaltèques (Maire, Gouverneur et autres officiels) afin d’obtenir de plus amples informations. Mais celles-ci restèrent sans réponse, prolongeant ainsi l’injustice.

La région de la rivière Dolores s’étend sur la municipalité de Cobán, à Alta Verapaz, dont les habitants sont majoritairement des Q’eqchi. Les communautés présentent les problèmes qui affectent la majorité de la population indigène du Guatemala : pauvreté, malnutrition, manque de soins de santé, d’enseignement et de travail stable. Depuis 2009, les communautés entendent parler du projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur la rivière Dolores, sur le domaine de Xalaja. Elles ont immédiatement cherché à recevoir plus d’informations auprès des autorités locales, sans jamais avoir de réponse. En 2010, les communautés décidèrent, en présence des autorités départementales, de refuser ce projet de construction. Mais cet accord ne fut pas respecté, et c’est avec violence et terreur qu’agirent alors l’État et l’entreprise concernée après la mort des petits David et Ageo, jusqu’à ce qu’éclate la répression du 14 au 17 août 2014.

La nouvelle de la construction et le non-respect des droits de l’Homme divisèrent les communautés. Les actes de persécution, les décès, la violence, les menaces et les autres formes de domination sociale auxquels ont contribué non seulement les ouvriers de l’entreprise et les officiers de la police nationales, mais également les propriétaires locaux, ont apporté mort et désolation sur la région.

La répression du mois d’août 2014 a eu pour conséquences de semer la terreur, de forcer le déplacement des populations et de provoquer une véritable crise humanitaire dans la région. Des femmes enceintes, désormais considérées comme des criminelles, ont dû imaginer des stratégies de survie afin de pouvoir donner naissance dans des conditions plus ou moins décentes, étant donné que l’accès à l’hôpital de Cobán leur était refusé à moins de prouver d’où elles venaient.

Santa Rita

« Que devons-nous faire pour que la police cesse de nous traquer ? » s’est plaint un vieil indigène de 70 ans. « Comment peuvent-ils vouloir nous bannir de nos terres alors qu’elles nous appartiennent » disait un autre. « Les communautés ne veulent pas du barrage hydroélectrique ni du modèle de développement, car ils ne leur apportent que crainte, douleur et larmes. Leur vie n’en a pas été améliorée, bien au contraire. »

Aujourd’hui, les communautés demandent aux agents de financement de ne plus soutenir les patrons de l’entreprise car elles sont certaines que cet argent ne sera pas utilisé dans leur intérêt. Il servira au contraire à les détruire. Les représentants locaux s’interrogent : « D’où proviennent les ressources utilisées par les membres des communautés en faveur du barrage pour acheter leurs armes servant à intimider ceux qui s’y opposent ?

Par le biais du Conseil des Peuples de Tezulutlán, les communautés se sont plaintes auprès des agents de financement tels que la Banque mondiale, la FMO et la DEG, et ont récemment reçu la visite du CAO auquel elles ont déclaré ne pas pouvoir ouvrir le dialogue avec une entreprise qui les oppresse. L’une de leurs requêtes consistait à parler au Président lequel, en tant que chef de l’État, a l’obligation de leur fournir la raison de sa répression envers ces communautés.

Comme déjà indiqué, la résistance des communautés face à ce type de modèle de développement par extraction va bien au-delà d’un simple refus du modèle en lui-même : c’est avant tout une question de dignité. Les terres et le territoire constituent la dignité des peuples indigènes, et en faire usage sans les consulter au préalable revient à vouloir briser leur identité.

Kajkoj Máximo Abrahan Ba Tiul, Délégué des Relations Politiques
Conseil des Peuples de Tezulutlán “Manuel Tot” – CPT
CPT Manuel Tot


Le Conseil des Peuples de Tezulutlán (CPT) est une organisation rassemblant les peuples Mayas de Q’eqchi’, Poqomchi et Achi vivant dans les départements d’Alta Verapaz et de Baja Verapaz. Le CPT bénéficie d’une vaste participation communautaire, étant donné que son développement politique, portant sur la défense du territoire, se nourrit de l’expérience et des apports de personnes issues de divers milieux. Les organisations sociales indigènes et paysannes, les académiciens, la cosmogonie maya et les communautés historiques participent au processus de revendication pour la reconnaissance et le respect de leurs terres et de leur territoire, ainsi que des droits économiques, politiques et culturels fondamentaux pour leur développement.


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La hidroeléctrica Santa Rita ha violado los elementales derechos de los pueblos indígenas.  Apoyado por el Estado de Guatemala y con capital multinacional, acudiendo a la búsqueda de financiamiento en principales bancos de Suiza, Alemania, España, Holanda e incluso del Banco Mundial, en vez de general desarrollo para las comunidades Q’eqchi del Río Dolores, el proyecto ha traído sus condiciones iniciales, provocando muerte, miedo, desplazamiento, desalojo y represión en las comunidades locales. En el año 2009 las comunidades Q’eqchi de la región del Río Dolores, se enteraron de que en la región se iba a instalar una hidroeléctrica. Haciendo uso de sus derechos, enviaron comunicados, memoriales, solicitudes a las autoridades de gobierno de Guatemala (Alcalde, Gobernador y otros), pidiendo información, pero nunca les respondieron, al contrario la respuesta fue una constante violación a sus derechos.

La región de río Dolores se encuentra ubicada en el municipio de Cobán, Alta Verapaz, con una población mayoritariamente Q’eqchi. Las comunidades presentan los problemas que aquejan a la mayor parte de la población indígena de Guatemala, manifestados en pobreza, falta de salud, alimentación, educación y de trabajo estable. Desde el año 2009, las comunidades comenzaron a escuchar de las intenciones de construir una hidroeléctrica en el rio Dolores, en la finca Xalaja.  Desde ese momento comenzaron a pedir información a las autoridades del lugar, pero nunca se les atendió. En el año 2010, las comunidades, en presencia de las autoridades del departamento, concluyeron que no querían dicha construcción. Pero esto no fue respetado, al contrario el Estado y la empresa han respondido con violencia y terror desde la muerte de los niños David y Ageo, hasta la represión del 14 al 17 de agosto del año 2014.

La noticia de la construcción y del incumplimiento de los derechos humanos generó división en las comunidades. Persecución, muerte, violencia, amenazas y otras formas de control social, en donde han participado no solo trabajadores de la empresa o policías nacionales, sino también los terratenientes del lugar, volvieron a llevar muerte y desolación en la región.

Miedo, desplazamiento así que una verdadera crisis humanitaria en la región, fueron los resultados de la represión de agosto en 2014. Mujeres embarazadas, criminalizadas, tuvieron que construir estrategias de sobrevivencia y de seguridad para poder dar a luz en condiciones más o menos humanas, porque en el hospital de Cobán se les impedía el acceso o si lo hacían, se les exigía que probaran de dónde venían.

Santa Rita

“Que tenemos que hacer para que ya no venga la policía a corrernos?”, decía un anciano indígena de 70 años. “Cómo es posible que nos quieran sacar de nuestras tierras, cuando nosotros las hemos comprado”, decía otro. “Las comunidades, no quieren a la hidroeléctrica ni al modelo de desarrollo, porque lo que ha llevado para ellos es solo miedo, dolor y lágrimas.  Nunca han podido ver mejoras en sus vidas y todo ha sido lo contrario.”

Hoy las comunidades demandan a los agentes de financiamiento para que no den recursos a los dueños de la empresa, porque están seguros que este dinero no ha servido para ayudar a las comunidades. Al contrario, ha servido para destruirlas. Los representantes locales se preguntan: “De dónde los comunitarios que están con la hidroeléctrica sacaron los recursos, para comprar las armas que tienen y así intimidar a las comunidades?”.

Las comunidades, por medio del  Consejo de Pueblos de Tezulutlán, han presentado quejas a los agentes de financiamientos como el Banco Mundial, FMO, DEG y recibieron recientemente la visita de la CAO, en donde expresaron que no se podían sentar a dialogar con una empresa que los ha reprimido. Una de las solicitudes que pidieron era de hablar con el Presidente, porque él, como responsable del Estado, tiene que informarles porque se han ensañado contra ellos.

Como decimos, la resistencia de las comunidades a este tipo de modelo de desarrollo extractivo va más allá que una disputa contra el modelo mismo, sino que es cuestión de dignidad. La tierra y el territorio para los pueblos indígenas son su dignidad y no consultarles para su utilización, es como si quisieran romperle su espíritu.

Kajkoj Máximo Abrahan Ba Tiul, Delegado de Relacionamiento Político
Consejo de Pueblos de Tezulutlán “Manuel Tot” – CPT
CPT Manuel Tot

El Consejo de Pueblos de Tezulutlán (CPT) es una organización de pueblos Mayas Q’eqchi’, Poqomchi y Achi, de los departamentos de Alta Verapaz y Baja Verapaz. La participación comunitaria comprometida dentro del CPT es amplia, por lo que su desarrollo político organizativo en defensa del territorio se nutre de la experiencia y aporte de personas que provienen de diversas experiencias. Organizaciones sociales indígenas y campesinas, académicos, cosmogonía maya y comunidades históricas toman parte al proceso de reivindicación del reconocimiento y del respeto a su tierra y territorio, como derechos económicos, políticos y culturales fundamentales para su desarrollo.


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