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In a historic step, the Paris agreement recognized the interconnectivity of climate change and human rights, specifying in its preamble that “Parties should, when taking action to address climate change, respect, promote and consider their respective obligations on human rights.” This also sets the foundation to make the newly established sustainable development mechanism (SDM) accountable to human rights obligations, which will replace Kyoto Protocol’s Clean Development Mechanism (CDM) from 2020 onwards. To ensure that this is actually translated into sound human rights climate action in the future, many lessons still need to be learnt from the CDM.
Over the last 10 years, the CDM has demonstrated how important it is to make climate action accountable for human rights. While designed to promote sustainable development in developing countries and to enable emission reductions in the most cost-effective way, numerous CDM project have caused harm to the environment and people—even infringing on rights to life, health, food, water and sanitation, housing, and culture, among others.
Human rights development in the CDM Board
Because of these negative impacts, the CDM Board decided (for the first time!) on how human rights should be addressed in the CDM at its last meeting held before COP21 in November 2015. The Board adopted a new rule saying that stakeholder comments that pertain human rights issues need to be forwarded to the relevant bodies within the United Nations system and within the host government. This is a first step in the right direction and gives a mandate to the secretariat to forward problems to relevant human rights institutions.
There are still, however, many shortcomings to tackle. There are still no means for civil society and affected local communities to effectively raise concerns on negative impacts generated by CDM projects. Likewise, the CDM is still failing to ensure high standards for stakeholder consultation, public participation and the delivery of sustainable development benefits.
What needs to be learnt from the CDM for the design of the new sustainable development mechanism
These lessons learned from the CDM will be crucial to take into account when discussing the modalities of the implementation of the new sustainable development mechanism (SDM), that will come into place from 2020 onwards.
The Paris agreement also sets a new reality, by compelling countries to promote environmental integrity. The SDM will thus have to consider wider social and environmental factors, other than just the amount of carbon being traded.
The modalities and procedure of the SDM will be discussed in the upcoming meetings of the parties, starting with the next conference of the parties (COP) in Morocco in November 2016. Our priority for this year will be to provide inputs to the design of the sustainable development mechanism, based on the above lessons learnt from the CDM. We will also continue our advocacy work to improve the CDM.
By Juliane Voigt, Policy Researcher – Human Rights & Accountability
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Lors d’une étape historique, l’Accord de Paris a reconnu l’interconnexion entre les changements climatiques et les Droits de l’Homme, spécifiant dans son préambule que « les Parties devraient, lorsqu’elles prennent des mesures pour faire face aux changements climatiques, respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme. » Cela jette aussi les bases d’un mécanisme de développement durable (MDD) qui respecterait les droits de l’homme, mécanisme nouvellement établi et appelé à remplacer, à partir de 2020, le Mécanisme de Développement Propre (MDP) issu du Protocole de Kyoto. Mais pour garantir que cela soit réellement traduit dans des actions de lutte contre les changements climatiques, de nombreuses leçons doivent encore être tirées du MDP.
Au cours des 10 dernières années, le MDP a montré combien il était important qu’on exige des actions de lutte contre les changements climatiques qu’elles respectent les droits de l’homme. Bien que le mécanisme ait été conçu pour promouvoir le développement durable dans les pays en développement et permettre des réductions d’émissions de la manière la plus rentable, de nombreux projets qui en découlent ont causé des dommages à l’environnement et aux populations, enfreignant même, parmi d’autres droits, les droits à la vie, à la santé, à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement, au logement, à la culture.
Le développement des droits de l’homme dans le Comité exécutif du MDP
En raison de ces impacts négatifs, lors de sa dernière réunion avant la COP21 en novembre 2015, le Comité exécutif du MDP a statué (pour la première fois !) sur la façon dont les droits de l’homme doivent être intégrés dans le MDP. Le Comité a adopté une nouvelle règle stipulant que les observations des parties prenantes relatives aux droits de l’homme devaient être relayées aux organes compétents au sein du système des Nations Unies et du gouvernement concerné. Cela constitue un premier pas dans la bonne direction et donne mandat au secrétariat pour relayer les problèmes aux institutions compétentes en matière de droits de l’homme.
Il y a néanmoins toujours de nombreuses lacunes à combler. Il n’y a toujours pas de moyens pour la société civile et les communautés locales concernées d’attirer efficacement l’attention sur les impacts négatifs générés par les projets issus du MDP. De même, le MDP ne garantit toujours pas de hauts standards environnementaux pour la consultation des parties prenantes, la participation publique et la création de bienfaits en termes de développement durable.
Ce qu’il faut retenir du MDP pour la conception du nouveau mécanisme de développement durable
Ces leçons tirées du MDP devront absolument être prises en compte lors de la discussion sur les modalités de mise en œuvre du nouveau mécanisme de développement durable (MDD), qui devra être opérationnel en 2020.
L’Accord de Paris scelle aussi une nouvelle réalité, en contraignant les pays à promouvoir l’intégrité environnementale. Le MDD devra donc prendre en compte des facteurs sociaux et environnementaux plus vastes, et plus seulement la quantité de carbone à échanger.
Les modalités et la procédure du MDD seront discutées lors des futures réunions des parties, la première du genre étant la prochaine conférence des Parties (COP) au Maroc en novembre 2016. Notre priorité pour cette année sera de contribuer à la conception du mécanisme de développement durable, en nous basant sur les enseignements tirés du MDP décrits ci-avant. Nous continuerons également notre plaidoyer pour l’amélioration du MDP.
Par Juliane Voigt, chercheuse à Carbon Market Watch
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En un avance histórico, el Acuerdo de París reconoció la interconectividad del cambio climático y los derechos humanos, especificando en su preámbulo que «Las partes deberán, al pasar a la acción para prevenir el cambio climático, respetar, promover y considerar sus respectivas obligaciones sobre derechos humanos». Se establecen también las bases para hacer al recientemente establecido Mecanismo de Desarrollo Sostenible (MDS) responsable de las obligaciones sobre derechos humanos, que sustituirán el Mecanismo para un Desarrollo Limpio (MDL) de Kioto a partir de 2020. Para garantizar que realmente esto se traduce en una acción climática que respete los derechos humanos en el futuro, el MDL aún debe aprender varias lecciones.
En los últimos 10 años, el MDL ha demostrado la importancia de que las acciones climáticas asuman su responsabilidad respecto a los derechos humanos. Aunque inicialmente se diseñó para promover el desarrollo sostenible en los países en desarrollo y para habilitar la reducción de las emisiones de la forma más efectiva posible, varios proyectos MDL han causado daños en el entorno y en la gente, infringiendo incluso el derecho a la vida, la salud, los alimentos, el agua y el saneamiento, la vivienda y la cultura, entre otros.
Desarrollo de los derechos humanos en el Comité del MDL
Debido a estos impactos negativos, el Comité ejecutivo del MDL decidió (¡por primera vez!) cómo deberían gestionarse los derechos humanos en el MDL en su última reunión celebrada antes del COP21 en noviembre de 2015. El Comité adoptó una nueva norma al decir que los comentarios de los participantes que conciernen a los derechos humanos deben remitirse a los organismos pertinentes dentro del sistema de Naciones Unidas y dentro del gobierno anfitrión. Se trata de un primer paso en la buena dirección y ordena a la Secretaría remitir los problemas a las instituciones relevantes encargadas de los derechos humanos.
Sigue habiendo, no obstante, muchas limitaciones que no se han asumido. Aún no existe una forma efectiva de que la sociedad civil y las comunidades locales afectadas eleven sus preocupaciones sobre los impactos negativos generados por los proyectos MDL. Del mismo modo, el MDL sigue fallando a la hora de garantizar unos altos estándares de consulta para las partes implicadas, la participación pública y la obtención de unos beneficios de desarrollo sostenibles.
Lo que hay que aprender del MDL para el diseño de un nuevo mecanismo de desarrollo sostenible
Es fundamental tener en cuenta estas lecciones aprendidas del MDL a la hora de debatir las modalidades de implementación del nuevo mecanismo de desarrollo sostenible (MDS), que entrará en vigor a partir de 2020.
El Acuerdo de París también define una nueva realidad, obligando a los países a promover la integridad medioambiental. El MDS tendrá en cuenta, por tanto, factores sociales y medioambientales más amplios, sin limitarse estrictamente a la cantidad de carbono negociada.
Las modalidades y procedimientos del MDS se comentarán en reuniones futuras de las partes, comenzando en la próxima Conferencia de las Partes (CDP) en Marruecos en noviembre de 2016. Nuestra prioridad para este año será aportar datos para el diseño de un mecanismo de desarrollo sostenible, basándonos en las lecciones citadas, aprendidas del MDL. También continuaremos con nuestra tarea de reivindicación para mejorar el MDL.
Escrito por Juliane Voigt, investigadora en Carbon Market Watch
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