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Market negotiations make little progress in Bonn

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18 Jul 2017

Despite the political uncertainties around US’ participation in the Paris Agreement, technical negotiations on how to implement the climate deal, including through carbon markets, continued at the UN Climate Conference last May. While delegations stressed continued commitment to the Paris Agreement, little progress was made on the Article 6.

Disagreements over the role of forests and multilateral oversight

Longstanding divides persist between negotiating blocks. The Umbrella Group of countries including New Zealand, Japan, Canada, and the US continue to resist multilateral rules and oversight, especially for cooperative approaches under Article 6.2. Others cite risks to environmental integrity and call for more oversight and a more centralized system.

Other disagreements loom over the role of REDD (reducing emissions from deforestation and forest degradation), and the relation of cooperative approaches, the Sustainable Development Mechanism, and non-markets to each other and to other parts of the Paris Agreement.

To the dismay of NGOs, the negotiations on the Paris Agreement’s market mechanisms -as part of Article 6- were held behind closed doors without any public concrete outcome.

Well into the second week, negotiators compiled a list of issue headings which could serve as the basis for submissions, but which some were adamant to make sure have no official standing. Article 6 discussions will start again with a new round of submissions, and another roundtable at COP23 in November.

Aviation offsetting scheme adds urgency on robust accounting rules

It is unclear to how accounting for transfers can be done accurately given the diversity of national climate pledges and the ongoing discussions on features of these pledges.

Some negotiators have started to question if rules for markets will, can, or must progress at the same time as other issues to be finalized and adopted at the climate conference COP 24 in 2018. Clarity, transparency, and understanding of NDCs – or in other words – what countries’ have actually promised are likely a prerequisite.

At the same time, rules for the aviation sector’s future offsetting scheme CORSIA and its implementation are on a similar timeline. If CORSIA is to have any clear climate benefit, global accounting rules must be harmonised on time before the scheme enters into force in 2021.

Clean Development Mechanism review important to set precedent for the new UN climate tool

Parties also continued with another round of talks on the review of the modalities and procedures of the Clean Development Mechanism (CDM). While they agree that they should wrap up the process, they can’t agree on how.

Many want to only include the issues they made progress on – namely the role of Designated National Authorities (DNAs) and Programmes of Activities (PoAs). But Saint Lucia on behalf of the Alliance of Small Island States (AOSIS) and the EU are adamant that unresolved issues such as double counting, net mitigation, environmental integrity and the need for a grievance mechanism are reflected in any final document.

The review is important because the experience with the CDM is likely to influence  how the future sustainable development mechanism (SDM) under Article 6.4 of the Paris Agreement functions and is run.

However, because of the absence of agreement and with very little willingness to compromise, the review will continue at the next Conference of the Parties in November 2017 in Bonn.

By Aki Kachi – International policy director Carbon Market Watch Logo - JPG - Copy30


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18 Juillet 2017

En dépit des incertitudes politiques liées à la participation des États-Unis à l’Accord de Paris, les négociations techniques sur la manière de mettre en œuvre le traité climatique, notamment par le biais de marchés du carbone, se sont poursuivies lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est tenue au mois de Mai. Bien que les délégations aient souligné le maintien de leur engagement au titre de l’Accord de Paris, il y a eu peu de progrès sur l’Article 6.

Désaccords sur le rôle des forêts et la supervision multilatérale

Des clivages de longue date persistent entre les groupes de négociation. Le groupe « Umbrella », qui réunit la Nouvelle-Zélande, le Japon, le Canada et les États-Unis, continue à s’opposer aux règles et à la supervision multilatérales, notamment en ce qui concerne les approches coopératives visées par l’Article 6.2. D’autres invoquent des risques pour l’intégrité environnementale, et appellent à davantage de contrôle et à un système plus centralisé.

D’autres désaccords planent sur le rôle de REDD (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) et sa relation aux approches coopératives, sur le mécanisme de développement durable ou encore sur les approches non basées sur le marché, que ce soit leur relation entre elles ou avec d’autres parties de l’Accord de Paris.

Au grand désarroi des ONG, les négociations sur les mécanismes de marché de l’Accord de Paris (dans le cadre de l’Article 6) se sont tenues à huis clos sans aucun résultat public concret.

La deuxième semaine était déjà bien entamée lorsque les négociateurs ont dressé une liste de problèmes qui pourraient servir de base pour des propositions, mais qui selon certains n’avaient aucune valeur officielle. Les discussions autour de l’Article 6 reprendront avec une nouvelle série de propositions et une autre table ronde lors de la COP23 en novembre.

Le mécanisme de compensation de l’aviation accroît l’urgence de règles de comptabilisation solides

La manière dont des transferts peuvent être comptabilisés avec exactitude n’est pas claire, étant donné la diversité des engagements climatiques nationaux et les discussions en cours sur les caractéristiques de ces engagements.

Certains négociateurs ont commencé à remettre en question le fait que des règles sur les marchés puissent ou doivent progresser au même rythme que d’autres problèmes censés être finalisés et adoptés lors de la COP24 en 2018. La clarté, la transparence et la compréhension des contributions déterminées au niveau national, soit, en d’autres termes ce que les pays ont réellement promis seront vraisemblablement des prérequis.

Dans le même temps, les règles du futur mécanisme de compensation du secteur de l’aviation, appelé CORSIA, ainsi que sa mise en œuvre suivent un calendrier similaire. Pour que CORSIA aient un quelconque bénéfice climatique, les règles de comptabilisation mondiales doivent être harmonisées et ce avant son entrée en vigueur prévue en 2021.

Importance de l’examen du mécanisme de développement propre, afin d’établir un précédent pour le nouvel outil climatique des Nations unies

Par ailleurs, les Parties ont continué leurs pourparlers sur l’examen des modalités et des procédures relatives au mécanisme de développement propre (MDP). Bien qu’elles aient convenu qu’elles devraient clore le processus, elles ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la manière de le faire.

Nombre d’entre elles souhaitent inclure uniquement les problèmes sur lesquels elles ont progressé, c’est-à-dire le rôle des autorités nationales désignées (AND) et les programmes d’activités. Mais Sainte-Lucie au nom de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS) et l’UE sont catégoriques sur le fait que les problèmes non solutionnés, comme le double comptage, l’atténuation nette, l’intégrité environnementale et la nécessité d’un mécanisme de plainte, doivent être reflétés dans le document final.

Cet examen est important, car l’expérience acquise avec le MDP influencera probablement le fonctionnement et la mise en œuvre du futur mécanisme de développement durable en vertu de l’Article 6.4 de l’Accord de Paris.

Néanmoins, en raison de l’absence d’accord et du peu d’empressement à faire des compromis, cet examen se poursuivra lors de la prochaine conférence des Parties qui aura lieu à Bonn en novembre 2017.

Ecrit par Aki Kachi – Directeur des politiques internationales   Carbon Market Watch Logo - JPG - Copy30


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18 Jul 2017

 

A pesar de la incertidumbre relacionada con la participación de EE. UU. En el Acuerdo de París, continuaron en Mayo las negociaciones técnicas sobre la implementación del acuerdo climático, incluso en los mercados de carbono, en la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Cambio Climático. Mientras las delegaciones reafirmaron un compromiso continuo con el Acuerdo de París, pocos fueron los progresos con relación al artículo 6.

Desacuerdos sobre el papel de los bosques y la supervisión multilateral

Las antiguas divisiones persisten entre los bloques de negociación. El Grupo “Umbrella” de países, que incluye Nueva Zelanda, Japón, Canadá y EE. UU. sigue resistiendo a la supervisión y la normativa multilateral, en especial con relación a los enfoques de cooperación del artículo 6.2. Otros mencionan los riesgos de la integridad medioambiental y exigen más supervisión y un sistema más centralizado.

Otra parte de los desacuerdos están relacionados con el papel de la REDD (del inglés, reducing emissions from deforestation and forest degradation, reducción de emisiones procedentes de la deforestación y la degradación de los bosques) y su interrelación con los enfoques cooperativos, el Mecanismo de Desarrollo Sostenible y los enfoques que no estén basados en el mercado, que sea su relación entre sí o con otras partes del Acuerdo de París.

Para el pesar de las ONG, las negociaciones sobre los mecanismos de mercado del Acuerdo de París, como parte del artículo 6, se mantuvieron fuera de la escena sin ningún resultado público concreto.

Ya entrada la segunda semana, los negociadores recopilaron una serie de titulares de asuntos que podrían servir como una base para las propuestas. Sin embargo, hubo quienes se mantuvieron firmes para asegurar que no tenían ninguna validez oficial. Las discusiones sobre el artículo 6 se retomarán con una nueva ronda de propuestas y otra mesa redonda en la 23º Conferencia de las Partes sobre el Clima, en noviembre.

El esquema de compensación de la aviación añade importancia a unas normas de contabilidad sólidas

No queda claro cómo se puede llevar a cabo de forma precisa la contabilidad de transferencias teniendo en cuenta la diversidad de compromisos nacionales sobre el clima y las discusiones en curso sobre las características de dichos compromisos.

Algunos negociadores han empezado a cuestionar si las normas de los mercados deben o  pueden progresar en paralelo a otros temas para poder ser concluidas y adoptadas en la COP24 de 2018. Claridad, transparencia y comprensión de las CND (contribuciones nacionales determinadas) o, en otras palabras, lo que los países han prometido, son más bien un prerrequisito.

Del mismo modo, las normas para el plan futuro de compensación del sector de la aviación (CORSIA) y su implementación tienen una cronología similar. Si el CORSIA debe tener algún tipo de beneficio climático, se deben armonizar a tiempo las normas de contabilidad globales antes de que el plan entre en vigor en 2021.

La revisión del Mecanismo para un Desarrollo Limpio: un paso importante para establecer precedente para la nueva herramienta para el clima de las Naciones Unidas

Las partes también continuaron con otra ronda de conversaciones sobre la revisión de las modalidades y los procedimientos del Mecanismo para un Desarrollo Limpio (MDL). Aunque todas están de acuerdo en que se debe concluir el proceso, no son capaces de decidir cómo.

Muchas quieren incluir únicamente aquellos temas sobre los que han progresado: el papel de las Autoridades Nacionales Designadas y los Programas de Actividades. Sin embargo, Santa Lucía, en nombre de la Alianza de Pequeños Estados Insulares (AOSIS, del inglés Alliance of Small Island States) y la UE se mantienen inflexibles a la hora de afirmar que los temas sin resolver como son la doble contabilidad, la mitigación neta, la integridad medioambiental y la necesidad de un mecanismo de quejas deberían aparecer reflejados en cualquier documento final.

La revisión es importante, ya que la experiencia con el MDL puede influir en la dirección y el funcionamiento del futuro Mecanismo de Desarrollo Sostenible (MDS) del artículo 6.4 del Acuerdo de París.

Sin embargo, debido a la ausencia de un acuerdo y con muy poca voluntad de compromiso, la revisión se continuará en la siguiente Conferencia de las Partes en noviembre de 2017, en Bonn.

Escrito por Aki Kachi – Director de la política internacional  Carbon Market Watch Logo - JPG - Copy30


 

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