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At the COP 22 climate conference in Marrakesh, countries continued debating the review of the UN’s Clean Development Mechanism (CDM), which will serve as a model for the newly established Sustainable Development Mechanism (SDM). Parties generally shied away from controversial topics, such as demands to establish a grievance mechanism. In order for the CDM review to be useful for future market mechanisms, critical issues have to be addressed before it can be closed.
The Clean Development Mechanism was supposed to reduce emissions in a cost-effective way and to bring sustainable development in developing countries. Over 10 years of experience with the CDM have shown that numerous projects do not live up to their sustainable development promises, but on the contrary can have even negative social and environmental impacts.
The review of the modalities and procedures is therefore an important step to address continuing flaws in the CDM and to inform the design of the SDM.
During COP 22, parties agreed to negotiate the role of Designated National Authorities (DNAs) and Programmes of Activities in the review – focusing thereby on rather easy and less controversial topics.
With this review going on for several years already, there was a strong desire to close the item. Discussion heated up on how such a conclusion could be done and what messages needed to be included in the modalities and procedures.
Many countries only want to reference their work on DNAs and PoAs. But others, such as St Lucia with support from the EU, highlight that fundamental issues have not been addressed, including environmental integrity, double counting and the need for a grievance mechanism.
With different views on how to proceed, parties were not able to find common ground, forcing the use of rule 16 of the UNFCCC rules and procedures. This rule puts the review of the modalities and procedures back on the negotiation agenda in the next intersession in May 2017.
Barro Blanco embodies the failings of CDM
The latest developments on the Barro Blanco hydroelectric dam, a CDM project in Panama, highlight the importance of a robust reform of the CDM.
In a landmark decision, Panama formally withdrew support for the project by deregistering it in November 2016. This marks the first time a host country has withdrawn registration of a CDM project. Panama cited that the project design document no longer corresponds to its current environmental impact assessment.
Local affected indigenous Ngäbe communities have opposed the project for many years, as the dam reservoir is expected to flood homes and religious and cultural sites.
Huge news: Panama withdraws UN registration for #BarroBlanco hydrodam project! Read our PR: https://t.co/AQHf1d9v3y #COP22 #carbonmarkets pic.twitter.com/GhwCChFVa0
— Carbon Market Watch (@CarbonMrktWatch) 10 novembre 2016
Barro Blanco is not a stand-alone project. A number of registered projects were developed despite local opposition and led to negative social and environmental impacts, as well as human rights violations.
The establishment of a CDM grievance mechanism is essential for the operationalization of the 2010 Cancun agreement, which calls for all parties to fully respect human rights in all climate change related actions. This would also send the right signal to the negotiators of the SDM, reminding them about their responsibilities under the preamble of the Paris Agreement to respect, promote and consider respective obligations on human rights when taking action to address climate change.
By Juliane Voigt – Sustainable development Policy Officer
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A la COP22, conférence sur le climat à Marrakech, les pays ont continué de débattre de la révision du Mécanisme de Développement Propre (MDP) de l’ONU, qui servira de modèle pour le Mécanisme de Développement Durable (SDM) nouvellement créé. Les Parties se sont globalement abstenues de discuter des sujets controversés, comme les demandes pour mettre en place un mécanisme de plainte. Afin que la révision du MDP soit utile pour les futurs mécanismes de marché, des enjeux critiques doivent être abordés avant sa clôture.
Le Mécanisme de Développement propre était censé réduire les émissions d’une manière rentable et assurer le développement durable dans les pays en développement. Après plus de 10 ans d’expérience, il a été prouvé que de nombreux projets n’ont pas rempli leurs promesses de développement durable, et ont, au contraire, eu des impacts sociaux et environnementaux négatifs.
La révision des modalités et procédures est par conséquent une phase importante qui doit permettre de s’attaquer aux défauts persistants du MDP et ce afin de contribuer au façonnement du SDM.
Pendant la COP22, les Parties se sont engagées à discuter du rôle des Autorités Nationales Désignées (AND) et des Programmes d’Activités (PoA) – se concentrant ainsi sur des sujets plutôt simples et peu controversés.
Cette révision étant en cours depuis déjà plusieurs années, le désir de clore le débat sur la question était fort. Mais la façon de la conclure a fait l’objet de vives discussions.
De nombreux pays veulent seulement faire référence à leur travail sur les AND et les PoA. Mais d’autres, comme Sainte-Lucie, avec le soutien de l’UE, insistent sur le fait qu’aucune solution n’a été apportée à des problèmes fondamentaux, telle que l’intégrité environnementale, le double comptage et le besoin d’un mécanisme de plainte.
Ayant des points de vue différents sur comment avancer, les Parties n’ont pas été capables de trouver un terrain d’entente ; il a donc fallu avoir recours au point 16 des règles de procédures de la CCNUCC. Ce point renvoie la révision des modalités et procédures à l’ordre du jour des négociations de la prochaine réunion d’intersession en mai 2017.
Barro Blanco: un claro ejemplo de los fallos del CDM
Les derniers développements sur le barrage hydroélectrique de Barro Blanco, un projet MDP au Panama, mettent en lumière l’importance d’une réforme robuste du MDP.
Lors d’une décision historique en novembre 2016, le Panama a formellement retiré son soutien au projet, en annulant son enregistrement. C’est la première fois qu’un pays d’accueil retire l’enregistrement d’un projet MDP. Le Panama a évoqué le fait que le document de conception du projet ne correspondait plus à son actuelle étude d’impact environnemental.
Les communautés indigènes locales Ngäbe s’opposent au projet depuis de nombreuses années, le réservoir du barrage étant supposé inonder leurs habitations et sites culturels et religieux.
Barro Blanco n’est pas un projet isolé. Un certain nombre de projets enregistrés ont été développés malgré l’opposition locale et ont mené à des impacts sociaux et environnementaux négatifs, ainsi qu’à des violations des droits humains.
La mise en place d’un mécanisme de plainte pour le MDP est essentielle pour la mise en œuvre de l’Accord de Cancun de 2010, qui appelle toutes les Parties à respecter totalement les droits de l’homme dans toutes les actions liées à la lutte contre les changements climatiques. De plus, cela enverrait un signal positif aux négociateurs du MDP, les rappelant à leurs responsabilités selon les termes du préambule de l’Accord de Paris (« les Parties devraient, lorsqu’elles prennent des mesures pour faire face à ces changements [climatiques], respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme »).
Ecrit par Juliane Voigt
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En la COP22, los países siguieron debatiendo la revisión del Mecanismo para un Desarrollo Limpio (CDM, de sus siglas en inglés) de la ONU que servirá de modelo para el recién establecido Mecanismo para un Desarrollo Sostenible (SDM, de sus siglas en inglés). Los participantes, por lo general, se mantuvieron alejados de temas controvertidos como las solicitudes de creación de un mecanismo de quejas. Para que la revisión del CDM resulte útil para los futuros mecanismos de mercado, es necesario que se aborden temas importantes antes de su cierre.
Se suponía que el Mecanismo para un Desarrollo Limpio iba a reducir las emisiones de forma económica e introducir el desarrollo sostenible en los países en desarrollo. Los diez años de recorrido del CDM han demostrado que muchos proyectos no solo no cumplen con sus promesas de desarrollo sostenible, sino que tienen el efecto contrario y causan impactos sociales y medioambientales negativos.
Por ello, la revisión de las modalidades y los procedimientos es un paso importante para redirigir las persistentes imperfecciones en el CDM e indicar el diseño del SDM.
Durante la COP22 las partes acordaron negociar el papel de las Autoridades Nacionales Designadas (DNA, de sus siglas en inglés) y los Programas de Actividades en la revisión y centrarse así en temas más sencillos y menos controvertidos.
Tras arrastrar la revisión durante varios años, las ganas de cerrar el tema eran ya acuciantes. La discusión se centró, sobre todo, en cómo proceder a una conclusión y qué mensajes debían incluirse en las modalidades y los procedimientos.
Muchos países solo querían mencionar su trabajo en las DNA y los Programas de Actividades. Otros, como Santa Lucía, con el apoyo de la UE, destacaron que había temas básicos que no se habían abordado, como el de la integridad medioambiental, la doble contabilidad y la necesidad de establecer un mecanismo de queja.
Con varios puntos de vista sobre cómo proceder, las partes no fueron capaces de llegar a un acuerdo, lo que provocó el uso de la norma 16 de las normas y procedimientos de la CMNUCC. Esta norma vuelve a poner la revisión de las modalidades y procedimientos en la agenda de negociaciones de la próxima cita entre sesiones en mayo de 2017.
Barro Blanco: un claro ejemplo de los fallos del CDM
Los últimos desarrollos de la presa hidroeléctrica de Barro Blanco, un proyecto del CDM en Panamá, destacan la importancia de la ejecución de una reforma sólida del CDM.
Panamá tomó una decisión histórica y retiró su apoyo en noviembre de 2016. Esto marcó la primera vez que uno de los miembros inscritos retiraba su participación de un proyecto del CDM. Panamá argumentó que el documento de diseño del proyecto ya no correspondía con la evaluación real de su impacto medioambiental.
Las comunidades indígenas locales Ngäbe afectadas se habían opuesto al proyecto durante muchos años, ya que el depósito de agua de la presa inundará hogares y lugares religiosos y de culto.
Pero Barro Blanco no es un proyecto aislado. Diversos proyectos registrados se han desarrollado a pesar de la oposición local, generando negativos impactos sociales y medioambientales, así como violaciones de los derechos humanos.
La implantación de un mecanismo de queja en el CDM es básica para el funcionamiento del Acuerdo de Cancún de 2010, que pide que todas las partes respeten por completo los derechos humanos en todas las acciones relacionadas con el cambio climático. Si se llevara a cabo, se enviarían las señales adecuadas a los negociadores del SDM, y les recordaría las responsabilidades que aceptaron en el Acuerdo de París de respetar, promover y considerar las obligaciones marcadas por los derechos humanos a la hora de actuar contra el cambio climático.
Escrito por Juliane Voigt
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