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The European Union Emissions Trading Scheme (EU-ETS) is the largest cap-and-trade scheme in the world. The EU-ETS regulates about half of EUs CO2 emissions. It includes more than 11,000 factories, power stations, and other installations in 30 countries—all 27 EU member states plus Iceland, Norway, and Liechtenstein. The caps for 2020 are set at 21% below 2005 emissions.

The first ETS trading period was three years, from 2005 – 2007.   The second trading period is five years and coincides with the first Kyoto commitment period from 2008-2012.  The third trading period is eight years, from 2013-2020.

Covered entities receive European emission allowances (EUAs). For each allowance they can emit 1 ton of CO2. If their CO2 emissions exceed the number of allowances they have, a factory can purchase EUAs from other installations or countries. Conversely, if an installation has performed well at reducing its carbon emissions, it can sell its leftover EUAs.

Covered entities can also use CDM and JI credits for compliance. The EU-ETS does not allow the use of CDM credits from forestry projects and has additional requirements for large hydro projects over 20MW. Starting in 2013, credits from HFC-23 and adipic acid projects will be banned. Also, CDM projects that have not been registered by the end of 2012 need to be located in a Least Developed Country in order to be eligible to sell their credits in the EU-ETS. see Offsets in the EU.

Up to 50% of the EU-wide reductions over the period 2008-2020 can be achieved by buying CDM and JI offsets: approximately 1.6 billion credits. The EU-ETS is the largest offset buyer to date.

In the third trading phase, allowances will by allocated centrally by an EU authority (as opposed to national allocation plans), a considerable larger share of allowances are auctioned (more than 60%) rather than allocated freely, and other greenhouse gases, such as nitrous oxide and perfluorocarbons have been included. Also airline emissions have been included in the beginning of 2012.

The EU-ETS has been severely over-allocated in the first and second trading period. This has led to a price collapse both at the end of the first and at the end of the second trading period. At the end of 2012, the EU ETS is oversupplied by about 2 billion allowances. The EU is trying to address this issue. The options to address the oversupply include temporarily remove allowances (back-loading), permanently retire allowances or raising the emission reduction caps. Action is clearly required if the EU wants to salvage its climate policy flagship. But strong opposition from certain industries and some EU Member States have hampered good policy making so far. It is unclear what the future will hold the EU-ETS.

Le Système Européen d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE ou EU ETS) est le plus grand système de plafonnement et d’échange au monde. Le SCEQE réglemente environ la moitié des émissions de CO2 de l’UE. Il comprend plus de 11 000 usines, des centrales électriques et d’autres installations dans 30 pays – les 27 États membres de l’UE plus l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Les plafonnements pour 2020 sont fixés à 21% en dessous des émissions de 2005.

La première période d’échange ETS était de trois ans, de 2005 à 2007. La deuxième période d’échange est de cinq ans et coïncide avec la première période d’engagement de Kyoto de 2008 à 2012. La troisième période d’échange est de huit ans, à partir de 2013 jusqu’en 2020.

Les entités visées reçoivent des de quota d’émission par l’UE (EUA). Pour chaque allocation, ils peuvent émettre 1 tonne de CO2. Si leurs émissions de CO2 dépassent le nombre de quotas qu’ils ont, une usine peut acheter des quotas d’émission d’autres installations ou pays. Inversement, si une installation a bien réussit à réduire ses émissions de carbone, elle peut vendre ses quotas d’émission restants.

Les entités visées peuvent également utiliser les crédits MDP et MOC en respecter les quotas. Le SCEQE ne permet pas l’utilisation de crédits MDP provenant de projets de foresterie et a des exigences supplémentaires quant aux grands projets hydroélectriques de 20 MW. A partir de 2013, les crédits de HFC-23 et les projets utilisant de acide adipique seront interdits. En outre, les projets MDP qui n’ont pas été enregistrés à la fin de l’année 2012 doivent être situés dans un des pays les moins avancés afin de pouvoir vendre leurs crédits dans le SCEQE. Voir compensation dans l’UE.

Jusqu’à 50% des réductions à l’échelle de l’UE au cours de la période 2008-2020 peut être réalisée par achat de crédits MDP et MOC : environ 1,6 milliard de crédits. Le SCEQE est le plus gros acheteur de compensation à ce jour.

Dans la troisième phase de négociation, les quotas seront alloués de manière centralisée par une autorité de l’UE (par opposition aux plans nationaux d’allocation), une part considérable plus importante des quotas sont mis aux enchères (plus de 60%) plutôt que d’alloués librement, et autres gaz à effet de serre tels que l’oxyde nitreux et les hydrocarbures perfluorés ont été inclus. Les émissions des compagnies aériennes ont également été inclus dans le début de l’année 2012.

Trop de quota ont été alloués dans SCEQE au cours de la première et seconde période d’échange. Cela a conduit à un effondrement des prix à la fin des deux périodes d’échanges. À la fin de 2012, le SCEQE est compte environ 2 milliards de quotas en trop. Les options pour traiter ce problème sont de supprimer temporairement les allocations (back-loading), retirer définitivement les allocations ou de faire monter les plafonnements de réduction des émissions. L’action est clairement nécessaire si l’UE veut sauver son produit phare, à savoir la politique climatique. Mais la forte opposition de certains secteurs et certains États membres de l’UE ont entravé la politique convenable faite jusqu’à présent. On ne sait pas ce que l’avenir réserve au SCEQE.

Pour voir la publication en anglais, cliquez ici

El Régimen de Comercio de Derechos de Emisión de La Unión Europea (RCDE-UE) es el mayor sistema de topes y comercio en el mundo. El RCDE regula alrededor de la mitad de las emisiones de CO2 de la UE. Incluye más de 11.000 fábricas, centrales eléctricas y otras instalaciones en 30 países – los 27 Estados miembros de la UE más Islandia, Noruega y Liechtenstein. Los topes para 2020 se fijaron en 21% respecto a las emisiones de 2005.

El primer período de comercio del RCDE  fue de tres años, de 2005 – 2007. El segundo período es de cinco años y coincide con el primer período de compromiso de Kioto de 2008-2012. El tercer período de comercio es de ocho años, a partir de 2013-2020

Las entidades cubiertas reciben asignaciones de emisión de la UE (EUA). Para cada asignación pueden emitir 1 tonelada de CO2 o equivalente. Si sus emisiones de CO2 son superiores a la cantidad de derechos que tienen, una fábrica tiene el derecho de comprar EUAs de otras instalaciones o países. Por el contrario, si una instalación ha funcionado bien en la reducción de sus emisiones de carbono, esta puede vender sus EUAs sobrantes.

Las entidades cubiertas también pueden utilizar los créditos del MDL y la AC para su cumplimiento. El RCDE-UE no permite el uso de créditos de proyectos forestales del MDL y tiene requisitos adicionales para grandes proyectos hidroeléctricos que generen a partir de 20 MW. A partir de 2013, los créditos de proyectos HFC-23 y ácido adípico serán prohibidos. Además, los proyectos MDL que no hayan sido registrados hasta el 31 de diciembre de 2012 deben estar ubicados en un país menos adelantado con el fin de ser elegible para vender sus créditos en el RCDE-UE. ver Compensaciones de la UE.

Hasta el 50% de las reducciones en toda la UE durante el período 2008-2020 puede ser logrado mediante la compra de compensaciones provenientes de proyectos MDL y AC: aproximadamente 1,6 mil millones de créditos. El RCDE- UE es el mayor comprador de compensaciones hasta la fecha.

En la tercer fase comercial, los derechos serán asignados de forma centralizada por un organismo de la UE (en oposición a los planes nacionales de asignación), una parte considerable de las asignaciones más grandes son subastadas (más del 60%) en lugar de ser asignadas libremente mientras se incluyen otros gases de efecto invernadero como óxido nitroso y perfluorocarbonos. También las emisiones aéreas han sido incluidas en el comienzo de 2012.

El RCDE-UE se ha visto severamente sobre-asignado en el primer y segundo período de comercio. Esto ha llevado a un colapso de precios tanto en el extremo del primer y al final del segundo período de comercio. A finales de 2012, el RCDE UE está sobre-abastecido con alrededor de 2 millones de unidades. Las opciones para hacer frente a este problema son eliminar temporalmente los subsidios (back-loading en inglés), de forma permanente retirar los derechos de emisión o aumentar los topes de reducción de emisiones. La acción es claramente necesaria si la UE quiere salvar su buque insignia en cuanto a su política climática. Pero la fuerte oposición de algunos sectores y en algunos Estados miembro de la UE han obstaculizado las buenas políticas hasta el momento. No está claro cuál será el futuro de la RCDE- UE.

Siga este enlace para ver publicaciones relacionadas a este tema en inglés

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There is an increasing need for both public and private expenditure, and an availability of growing ETS revenues. Those delivering the most climate action must be rewarded. 

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